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Jean-François Ghiglione - LOMIC, Banyuls

Colonisation et dégradation des plastiques par les microorganismes marins

Jean-François Ghiglione est directeur adjoint de l'Observatoire Océanologique de Banyuls. Il est directeur de recherche au CNRS et il anime l'équipe Ecotoxicologie et ingénierie métabolique microbienne marine au sein du laboratoire d'Océanographie Microbienne (UMR 7621). Il est responsable du réseau thématique pluridisciplinaire d'écotoxicologie microbienne (EcotoxicoMic) et membre du conseil d'administration de l'association francophone d'écologie microbienne (AFEM). Il a été membre du conseil scientifique du CNRS de la section surface et interfaces continentales (section 30). Ses recherches actuelles concernent la colonisation et la biodégradation des plastiques par les bactéries marines. Utilisant à la fois les cultures bactériennes en laboratoire et les communautés naturelles complexes, son équipe utilise les outils récents des –OMICS et développe des protocoles pour évaluer la biodégradabilité des polymères en milieu marin. Il est coordinateur des programmes de recherche ANR-OXOMARMICROBEADS et BIOTIGES.

François Galgani - IFREMER, Bastia

Pollution plastique des océans : bilan, conséquences et perspectives

François Galgani est responsable de projet à l'IFREMER et point focal du laboratoire Environnement et Ressources en  Corse. Il coordonne un groupe de la commission européenne sur les déchets marins en support a la directive Cadre stratégie pour le milieu marin et participe à de nombreux groupes internationaux (Commission Européenne, MEDPOL, OSPAR, CIEM, chair d'un groupe d'expert du PNUE/OMI/UNESCO) et intervient comme expert pour de nombreuses institutions françaises et étrangères. Il est l’auteur de plus de 120 publications scientifiques internationales, notamment sur les aspects océanographiques et environnementaux concernant les pollutions marines et en particulier les déchets marins.

Stéphane Bruzaud - IRDL, Lorient

Relations structure chimique/morphologie/dégradabilité

Stéphane BRUZAUD est Professeur des Universités à l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme à Lorient. Depuis 2013, il est partenaire scientifique de l'Expédition TARA et de l'Expédition MED. Après 10 ans de recherche sur les nanocomposites à charges lamellaires élaborés principalement par polymérisation in situ, il s’est spécialisé dans l’étude et l’ingénierie des biopolymères, de leur production à partir de ressources renouvelables jusqu’à leur fin de vie. En particulier, il s’intéresse à la biosynthèse de polyhydroxyalcanoates (PHA) en utilisant divers substrats carbonés. Il a aussi développé de nombreux travaux sur la formulation de biopolymères par la voie des mélanges de polymères ou par incorporation de charges, ce qui permet de moduler et/ou d’optimiser leurs propriétés. Il a dirigé plusieurs programmes ou thèses sur l’étude du vieillissement et de la dégradation de (bio)polymères dans lesquels tous les grands modes de dégradation ont été envisagés.

​​Conférenciers invités

Nelly HENRY - LJP, Paris

Biophysique des biofilms

Nelly HENRY est Directeur de Recherche au CNRS. Elle anime l’activité de recherche ‘Biophysique des micro-organismes' au Laboratoire Jean Perrin de l’Université Pierre et Marie Curie. Physicochimiste de formation, elle travaille depuis de nombreuses années à la frontière de la physique de la matière molle et des systèmes biologiques. Habituée à collaborer avec des biologistes d’horizons divers, elle a successivement travaillé au Centre de Recherche Paul Pascal à Bordeaux, à l’Institut Curie à Paris et maintenant au LJP. Elle a dirigé des programmes interdisciplinaires consacrés à la mécanique des lymphocytes T puis aux propriétés physiques des biofilms bactériens. Aujourd’hui, elle coordonne l’ANR ACToP dédiée au biofilms multi-espèces et à leur réponse aux perturbations en collaboration avec l’Institut MICALIS de l’INRA. Elle a également récemment initié une collaboration avec un groupe du Laboratoire de Biologie Marine de Pointe-à_Pitre sur la mise au point d’un modèle de laboratoire de  biofilms epilithiques dans une extension de ses activités en direction des systèmes naturels.

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